Antibes ou Antipolis, au 1er siècle après J.C., était alimenté en eau par plusieurs aqueduc dont deux ont pu être étudiés : celui de Fontvieille et celui dit de la Bouillide. Le parcours de ces aqueducs passe par les communes d’Antibes, de Vallauris, de Valbonne et de Biot.

Différents vestiges de ces ouvrages sont encore visibles et témoignent de l’importance de ces aqueducs et des ouvrages d’art qui ont été réalisés, notamment le pont à cinq arches qui franchit le Goa[1]. D’autres vestiges plus ou moins identifiés, confirment les activités agricoles et artisanales existantes à proximité des cours d’eau (la Brague, la Valmasque, le Goa…) ou dans la zone aujourd’hui délimitée par le parc naturel départemental de la Brague.

​

Une expertise patrimoniale a été réalisée afin d'identifier, localiser et mettre en valeur le patrimoine existant situé sur les parcelles constituant l’extension du parc naturel départemental de la Brague. Cela concerne le pont à cinq arches ou pont du Goa, les mines d’argile et des vestiges dans la partie nord de la zone.

​

[1] Le Goa est un cours d’eau qui présente aujourd’hui un mince filet d’eau, mais au vu de l’ouvrage réalisé – l’aqueduc – et la largeur du vallon, on peut imaginer que ce cours d’eau devait être bien plus important. Il a gardé son caractère torrentiel.

​